« Dans « Contributions à la psychologie de la vie amoureuse », Freud remarque que l’homme est fidèle à son toxique, à son vin, par exemple. L’objet toxique a une certaine fixité, c’est un objet difficilement substituable, tout comme l’objet d’amour, même si celui-ci est déjà un substitut. Dans la théorie freudienne classique, il est par exemple substitut de l’objet maternel. Cette fixité de l’objet dans l’addiction et dans l’amour contraste avec la supposée mobilité de l’objet du désir, en particulier chez l’homme.
Freud, très tôt, avait perçu que ce qui guide le sujet n’est pas la recherche du bonheur – on pourrait dire aussi bien de la jouissance – mais l’interruption de la douleur… »
Jean-Michel Basquiat,Charles the first, 1982.