Faire des détours…
L’hystérique s’adresse au maître afin qu’il délivre le message inclus dans son symptôme. Les « maîtres » modernes qu’elle rencontre la laissent bien souvent sur sa faim car les réponses qu’ils apportent à sa plainte se situent la plupart du temps au niveau du corps (régimes alimentaires, relaxation anti-stress, nouvelles techniques corporelles, TCC, etc…) ne prenant pas en compte sa parole et la dimension inconsciente qui l’habite.
Freud nous a appris que le symptôme du névrosé est une métaphore. La division du sujet s’y manifeste par le biais des signifiants, au-delà du sens que le discours du patient lui attribue de prime abord. Dans la rencontre avec un partenaire analyste, grâce au transfert et aux détours que les signifiants du sujet empruntent, le symptôme peut être traité différemment et la jouissance incluse dans la répétition apparaître.