Medea
Lorsque Pascal Quignard, écrivain et Carlotta Ikéda, chorégraphe, se rencontrent sur scène, il n’y a pas de rapport. Le texte – beau et terrible – de Quignard, n’éclaire pas la danse des ténèbres, le Butô d’Ikéda. Pas de rapport « aucune illustration de quoi ni de qui que ce soit, mais une longue vibration physique qui focalise le regard »
Celle qui les tient ensemble c’est Médée ! C’est-à-dire, en tiers, la version qu’ils en ont l’un et l’autre. Dans un spectacle vivant qui croise sans les mêler, la parole, puis le corps avec le bruitage musical, le tout noué dans des effets d’éclairage : Médée et ses ténèbres.
Médée méditante telle que Quignard la traduit.