À l’heure où un virus se propage par-delà des frontières, par quel abord attraper le corps, le mien, le tien, celui du voisin, celui du pays, voire du monde ? Le vivant est justement ce qui ne se ramasse pas dans une unité, dans une forme délimitée. En ce sens, ce virus qui fait un pied de nez aux frontières, est l’expression même du vivant.