Les femmes ne manquent de rien ! Ce qui manque – risquons ce néologisme, la manquarade ! – est donc affaire du mâle. Si quête sadique il y a, elle n’est plus à situer du côté féminin comme J. Rivière le proposait, mais plutôt du côté masculin, qui méconnaît son manque en l’attribuant à la femme.
Ce serait donc en laissant tomber les identifications masculines, dans un chemin qui l’amènerait de l’être à l’existence, c’est-à-dire à son mode-de-jouir singulier, qu’une femme s’approcherait de son désir. Un désir qui, comme celui de l’analyste, serait « plus libre et plus aérien »…