« Il y a quelque chose de l’accrochage toxicomaniaque à l’objet dans l’anorexie mais ce qu’il faut voir c’est que cet objet est un objet spécial, c’est rien ou plus exactement le rien. Lacan a fait valoir la place centrale de l’objet rien dans l’anorexie. Cela a permis une avancée considérable dans la prise en charge de ces patient(es). Il fait valoir que la position de l’anorexique n’est pas de ne rien manger, comme on pourrait le penser mais de manger rien, le rien. Pour le clinicien comme pour l’analyste, il faut se rompre à la logique du rien. C’est un préalable indispensable pour le traitement de qui a affaire à cet objet particulier…
Balthus, Thérèse, 1938.