L’idée qu’il y aurait une marche du monde, que celui-ci, par certains côtés du moins, pourrait tourner rond, n’a jamais semblé aussi loin. Au milieu des années 70, Lacan pointait ces « choses qui font que le monde est immonde, et qui le révèlent bien souvent comme étant un monde d’angoisse. « C’est vrai, indiquait-il encore, il y a autour de nous des choses horripilantes et dévorantes […] Mais ce n’est que parce qu’il existe des gens qui se laissent phagocyter ». « Ma réponse à tout cela, c’est que l’homme a toujours su s’adapter au mal…
Francisco de Goya, Le Sabbat des sorcières, 1819-1823