Lacan a pu dire dans « La Troisième » que l’analyste complète le symptôme, y
prenant ainsi part. Pas d’analyse sans symptôme avec ce que son aveu comporte de rencontre
avec une jouissance intraitable. Même chez l’enfant, il s’énonce comme ce qui échappe et
contraint : « C’est plus fort que moi. » Ce point de réel, dès les premières séances, relativise la
valeur interprétative de l’inconscient, qu’il contribue cependant à faire exister.
- 11 décembre 2010
- 1586