« L’épidémie actuelle, galopante, des théories du complot de tout poil relève-t-elle, encore, tout à fait, de la croyance ? Est-elle celle du « tout le monde délire » affirmé par Lacan en 1978 ? Rien n’est moins sûr. Plutôt, court-circuite-t-elle l’éprouvé d’un réel, impartageable, que le secours des discours a peine, aujourd’hui, à habiller. L’usage du S1-S2 se met lui-même à flancher. D’où des enjeux inédits, pour la psychanalyse ».